JUIN 1960 : c'est le commencement de la fin de l'Algérie française.
Les « évènements » ensanglantent brutalement Oran, ville jusqu'ici relativement épargnée par la rébellion.
André Harrar, issu d'une vieille famille oranaise, raconte sa jeunesse et sa vie quotidienne à Oran et à Sidi-Bel-Abbès avec les bombes et les assassinats, jusqu'à son expulsion en Juin 1962.
Il évoque son engagement pour « l'Algérie française », ses relations ambiguës avec l'OAS...
Comment vit-on ses 18 ans dans la tourmente des terrorismes ?
Un jeune algérien, français et juif, peut-il surmonter ses réticences et être aux côtés de certains antisémites pour partager le combat des européens d'Algérie en perdition ?
Un témoignage sincère et émouvant, dans lequel l'auteur montre bien la naïveté, l'angoisse et l'amertume d'un jeune futur pied noir devant l'Histoire qui décide pour lui.